mercredi 25 avril 2012

cachez-vous, voilà le héron!

et oui, la mare l'attire, et il n'a pas peur de la proximité des habitations, le bougre. Cela fait plusieurs semaines qu'on le voit parfois, souvent assez tôt le matin, mais aussi comme ici en pleine journée.
En général, après, on a bien du mal à apercevoir nos poissons, qui se planquent et sont plus méfiants pendant quelques jours. Il faut bien qu'il se nourrisse, on espère simplement qu'il prélève plutôt des poissons que des grenouilles, qui sont moins nombreuses.
Le problème, avec le héron, c'est que c'est une espèce protégée, mais qui prolifère. Pas très loin de chez nous, il y a le lac ... du Héron justement, où il y a plein de cousins de cet énergumène.

 comme on le voit sur cette photo, il est assez grand.


mardi 24 avril 2012

beurk, des grosses mouches velues!

en ce moment, il n'y a pas encore vraiment beaucoup de mouches "normales". Par contre, dans la haie, de nombreux insectes noirs et velus, à la forme allongée trouvent refuge sur les feuilles. Dès qu'il y a un peu de soleil, ces mouches "version longue" s'envolent..
Ce sont les mouches de la saint Marc, leur nom vient du fait qu'elles apparaissent autour du 25 avril, fête de la St Marc.

 elles mesurent environ 1.5 cm de long

 sur cette photo, on voit à quel point elles sont velues. On voit aussi leurs yeux immenses et leurs pattes qui ont des petits crochets leur permettant de ... s'accrocher aux plantes.

les ailes repliées ont un petit côté bleuté.

les têtards sont nés

En fait ils sont nés il y a 3 semaines déjà, mais le mauvais temps nous a empêchés de les photographier.
On ne voit que leur tête et leur queue, les pattes apparaîtront plus tard.

sur la vidéo, on voit comment ils se déplacent:



Ils aiment particulièrement le bord de la mare, probablement parce qu'ils y trouvent à manger, mais aussi parce que l'eau est plus chaude. Les pierres, en particulier, se réchauffent dès que le soleil brille.

 on ne voit que quelques têtards, mais en fait ils sont des milliers dans la mare.

dimanche 1 avril 2012

Poisson d'avril !

Les poissons de notre mare sont une cinquantaine ... mais on ne sait pas comment ils y sont arrivés !
Plusieurs hypothèses sont possibles:
- des oiseaux du coin s'abreuvant aux mares aux alentours ont peut-être amené involontairement des œufs ou alevins dans notre mare
- des œufs étaient peut-être accrochés aux plantes que nous avons implantées dans la mare du jardin
- un p'tit malin ou une p'tite maline nous a fait une farce !


Il marche sur les eaux: le gerris fait des miracles!

Le gerris est un petit habitant de notre mare. Il y en a beaucoup en ce moment, et tous se déplacent carrément sur l'eau, leurs pattes maintenant la position de leur corps en équilibre au dessus de l'eau. 


sur la photo, on voit comment le poids des pattes fait légèrement pression sur l'eau.

Quand les gerris se déplacent sur l'eau, c'est que l'eau n'est pas polluée par des produits chimiques que l'on retrouve par exemple dans la lessive, car si le gerris peut se tenir sur l'eau, c'est qu'il a des poils sur ses pattes qui repoussent l'eau (on dit qu'ils sont hydrophobes) . Si l'eau était polluée, la pollution agirait sur les poils du gerris qui du coup laisseraient passer l'eau ... et le gerris coulerait.

Donc l'eau de notre mare ne contient pas de tensio-actifs, ces éléments chimiques que l'on retrouve dans la lessive.

des bombardiers lourdement chargés: les bourdons arrivent!

les bourdons aussi font leur retour. Ils sortent de trous creusés dans la terre et partent à la recherche de fleurs. Ils sont parfois encore un peu maladroits quand la température est trop fraiche. Ils participent activement mais involontairement à la pollinisation.

 celui-ci vient se régaler sur les fleurs de nos groseilliers ornementaux
on distingue bien les sacs à pollen garnis (en jaune sur les pattes)

les coccinelles : des serial killers dans le jardin!


les coccinelles font leur retour depuis quelques jours. Elles sont sans doute à la recherche de larves et de pucerons, qu'elles dévorent avec avidité.
Contrairement à une idée reçue, le nombre de points sur leurs ailes n'a rien à voir avec leur âge. Ce sont simplement des espèces différentes, et des coccinelles à 2 points ne peuvent se reproduire avec des coccinelles à 5 points par exemple.
 
apparemment une coccinelle à 7 points, la plus commune (coccinella septempunctata)